Côte d’Ivoire/lutte contre l'apatridie : le HCR signe une convention avec l'université Alassane Ouattara de Bouaké
Le Haut-Commissariat des Réfugiés (HCR), des Nations Unies, a signé une
convention d’accord avec l’université Alassane Ouattara de Bouaké, hier
mercredi, 08 novembre 2017, à l’Amphi C de ladite université.
En effet, cette signature de convention avec cette institution de
l’enseignement supérieur visait à inciter la communauté universitaire à mener
des études sur les personnes apatrides.
Résident en Côte d’Ivoire, le représentant du UNHCR, Mohamed Askia Touré,
a trouvé nécessaire que l’HCR associe l’UAO de Bouaké, temple du savoir, dans
sa lutte contre ce phénomène préoccupant qui touche de milliers de personnes en
Côte d’Ivoire.
« Nous voulons faire connaître des sujets aussi pertinents que
l'apatridie et la situation des réfugiés
en Côte d'Ivoire. Donc, il n'y avait pas
mieux cadre que l'université pour voir comment ses phénomènes sont connus des
populations », a-t-il signifié.
Cette convention prévoit des bourses et des financements de thèses en vue
de permettre aux étudiants de faire connaître davantage les sujets de
l'apatridie et des réfugiés.
Pour le Professeur Théoua Pélagie Ndri, vice-présidente de l'UAO, cette
convention vient élargir le champ de connaissance des apprenants à travers ces
différentes thématiques.
C'est pourquoi, la représentante du président de l'université, le Pr Lazare Poamé Marcelin, a promis de prendre
toutes les dispositions au sein de sa structure afin d'aider le HCR dans
l'atteinte de son objectif.
« Il s'agira pour nous, de revoir
nos offres de formation pour qu'au sein de ces offres, ils puissent
avoir des modules qui portent sur les questions relatives aux réfugiés et à
l'apatridie. Nous allons également orienter nos recherches au niveau de
l'université sur ces thématiques qui apparaissent comme étant des thématiques
importantes situées au cœur de la convention entre l'HCR et notre structure »,
a-t-elle dit.
Selon le HCR, plus de 10 millions
de personnes, dont 700 000 en Côte d'ivoire sont confrontées à cette situation.
Il faut noter que toutes personnes n'ayant jamais été déclarées à la
naissance et ne disposant aucune pièce administrative d'un pays, dépourvues de
documents d'identité, n'ayant pas accès aux services administratifs ni ne
pouvant acquérir de maisons sont considérées comme apatrides.
Makan HEMA
Correspondant Régional