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La CPI appelle à nouveau le gouvernement ivoirien à lui livrer Simone Gbagbo

AIP 09 Aoû 2018 - 11H54
La CPI appelle à nouveau le gouvernement ivoirien à lui livrer Simone Gbagbo

La Cour pénale internationale (CPI) appelle à nouveau le gouvernement ivoirien à lui livrer l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, qui vient de bénéficier d’une amnistie accordée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara à 800 personnes condamnées ou poursuivies pour des crimes commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, et autres atteintes à la sureté de l’Etat.


«Madame Simone Gbagbo fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (la « CPI » ou la «Cour »), qui est toujours en vigueur ; (…) elle doit être arrêtée sur la base de ce mandat et transférée à la CPI pour y être poursuivie. Toute amnistie qui pourrait avoir été accordée n’a aucun impact sur les procédures devant la CPI », indique une déclaration de la CPI.

Les autorités ivoiriennes avaient contesté la recevabilité dans cette affaire en 2013. Après avoir entendu ses arguments, les juges de la CPI ont rejeté la contestation et ont rappelé à la Côte d’Ivoire son obligation de remettre sans délai Mme Gbagbo à la Cour. Cette décision a été confirmée en appel en 2015, rappelle-t-on.

« La Cour s’attend à ce que le Gouvernement de la Côte d’Ivoire s’acquitte de ses obligations en vertu du Statut de Rome en exécutant le mandat d’arrêt contre Mme Gbagbo. La justice pour les crimes internationaux les plus graves énumérés dans le Statut de Rome est un élément important pour parvenir à une paix durable », insiste la CPI dans cette nouvelle déclaration.

Simone Gbagbo a été mise en liberté mercredi et a regagné son domicile familial le même jour.

Elle est visée par un mandat d’arrêt international de la Cour pénale internationale pour des présumés crimes commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui ont fait au moins 3000 morts en Côte d’Ivoire.

Cette crise est née du refus de son époux Laurent Gbagbo, ex-chef de l’Etat, de céder le pouvoir à son adversaire Alassane Ouattara, suite de l’élection présidentielle de novembre 2010.

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