A l'approche des élections présidentielle de 2020 en Côte d'Ivoire, la reforme de la Commission Électorale Indépendante est sujet de débat par la société civile, qui prônent le principe d’indépendance, d’impartialité, de neutralité et d’égalité entre les citoyens.

C’est face à cette actualité qui ne laisse personne indifférente, que la Friedrich-Ebert Stiftung (FES) et le National Democratic Institute (NDI), ont initié une soirée politique autour du thème « Quelle Commission Electorale Indépendante (CEI) veut la société civile ? ». C'était ce mardi 12 mars 2019, à l'Hôtel Tiama, Abidjan Plateau.

Prenant la parole, le représentant résident de la Fes en Côte d'Ivoire Thilo Schöne, à l’ouverture s’est exprimé en ces termes. « Nous sommes au nom de la société civile en vue de discuter de l’importance de l’efficacité et surtout de la légitimité de l’organe en charge de l’organisation des élections en côte d’ivoire », a-t-il indiqué.

Sur le plateau de débat figurait, Abraham Denis Yaurobat du Groupe de plaidoyer et d’action pour une transparence électorale (GPATE), Bamba Sindou de la Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (POECI), Toba Yvonne de la Coalition des organisations et mouvements de jeunesse de la société civile, dénommée "Tournons la page Côte d’Ivoire" ainsi que Pulchérie Gbalet de la plateforme de 18 organisations de la société civile pour la réforme de la CEI ont partagé leurs points de vue sur l’initiative de réforme de l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire réclamée par l’opposition et engagée par le Gouvernement à travers le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, depuis janvier.

Au terme des échanges, il ressort que la société civile dans son ensemble souhaite une CEI inclusive avec une représentation minoritaire des partis politiques.

C.T