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Côte d’Ivoire/Renforcement des capacités : Les journalistes de Bouaké formés sur l’apatridie

Ivoirinter24 08 Juin 2018 - 10H06
/Renforcement des capacités : Les journalistes de Bouaké formés sur l’apatridie
La Direction d’Aide et d’Assistance aux Refugies et Apatrides (DAARA) du ministère des affaires étrangères en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les refugies en Côte d’Ivoire (UNHCR), a formé les journalistes et correspondants de presse de la ville de Bouaké, sur la lutte contre les risques d’apatridie.

Cet atelier de formation sur le renforcement des capacités des journalistes s’est tenu les 05 et 06 juin 2018, à la salle de réunion de la chambre du commerce et de l’industrie de Côte d’Ivoire sis quartier Commerce. 

C’est à travers différents modules développés par des érudits juristes que l’ensemble des journalistes a pris une part active à ces deux journées de formation riche en enseignement. 

Serge Dié Bi Vanié, assistant de protection HCR, dans son exposé, a d’emblée présenté son institution tout en précisant les personnes relevant de son mandat. Il s’agit des réfugiés, des demandeurs d’asile, des personnes déplacées internes, des rapatriés et des apatrides. Ce dernier groupe qui a été au centre des échanges avec les journalistes. 

Selon la convention de 1954 relative au statut des personnes apatrides dans son article 1, un apatride est « une personne qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant par application de sa législation ». Et pour l’expert de l’HCR, il existe deux catégories d’apatrides : les apatrides in situ et les apatrides migrants. 
Le juriste s’est par la suite, penché sur le cas de la Côte d’Ivoire, en situant le problème de l’apatridie, débouchant sur les causes (causes juridiques et les causes administratives) pour aboutir aux conséquences découlant de l’individu et du pays ou de la région.

A l’en croire, le mandat de UNHCR se caractérise à travers 4 piliers fondamentaux, ce sont l’identification des personnes apatrides et à risque d’apatridie, la prévention des causes d’apatridie, réduction des cas d’apatridie et la protection et assistance aux apatrides.

Quant à Djè Lou Marthe, assistance juridique en charge de l’apatridie à la DAARA, elle précisé les objectifs de sa structure relativement à ce phénomène de l’apatridie.

Cette formation précède la 2ème édition du prix du meilleur journaliste pour la lutte contre l’apatridie, initié par le ministère des affaires étrangères, dont le lancement aura lieu au mois de juillet 2018.

Pour les organisateurs, c’est  juste pour créer de saines émulations entre les professionnels des média et leur permettre d’être des relais de la bonne information sur la stratégie gouvernementale pour éradiquer le phénomène de l’apatridie.

Une formation que le président de l’Union nationale des correspondants de presse de Côte d’Ivoire (UNACOP-CI), Ladji Abou Sanogo, a vivement accueillie, « C’est en étant bien formé que la Côte d’Ivoire aura une presse crédible ».

Actuellement les pays qui acueillent les plus nombreuses populations d’apatrides au monde sont la Birmanie, la Côte d’Ivoire, Thailande, etc. Et retenons qu’on dénote  plus de 700 000 cas d’apatride en Côte d’Ivoire.


Makan HEMA
Correspondant Régional

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