Factum Arte, rois de reproductions
C’est
un bijou d’orfèvrerie du XVIIIe siècle, œuvre de Johann Christian Neuber, mais
elle est là, à Madrid, dans une sorte de vieil entrepôt de la périphérie de la
capitale espagnole où règne une odeur de colle, de peinture et de dissolvant.
Au milieu des scanners à très haute résolution, de prototypes d’imprimantes en
trois dimensions, mais aussi de peintres, sculpteurs et graveurs
méticuleusement penchés sur leurs œuvres, la Table de Teschen émerge du
capharnaüm. Ou plutôt sa réplique, sur laquelle s’affère l’équipe de l’atelier
espagnol Factum Arte.
Mercredi
1er juin, le fac-similé de la Table de Teschen a quitté Madrid pour être exposé
au château de Breteuil, comme l’était l’originale avant qu’elle ne soit vendue
au Louvre, en 2015, pour 12,5 millions d’euros. Il y a deux ans, le marquis
Henri-François de Breteuil semble sûr de lui : il a décidé de s’en défaire pour
régler de son vivant la future répartition « égalitaire » de son héritage entre
ses enfants. Mais cette décision, en réalité, est un « déchirement »,
explique-t-il au Monde.
En
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