Drame dans la Lagune Ebrié : La camionnette repêchée des eaux
Un corps sans vie sorti du tas de fer. Celui d’Aboubacar O, l’apprenti. Cependant, le chauffeur de la
camionnette de couleur blanche, Souleymane B, reste introuvable. Il est porté
disparu à l’heure des faits. Ainsi résume, in fine, le Groupement des Sapeurs
Pompiers Militaires, Gspm, en charge de l’opération de sauvetage d’une
camionnette de transport privé de marchandises. Le véhicule avec ses deux
occupants, en provenance d’Abobo pour Koumassi, comme l’atteste Yacouba K,
commerçant et par ailleurs, le propriétaire de la voiture immatriculée
2357HA01, objet du drame, a fini sa course dans la Lagune Ebrié, en chutant du
Pont Général De Gaule, le jeudi 4 octobre 2018. L’homme d’affaires n’en revient
pas : « ce sont mes collaborateurs. Je ne sais pas comment annoncer
la nouvelle aux familles des défunts dont la compagne de l’un d’eux est à
terme».
La scène se déroule du côté du Plateau, la Cité des affaires de la
capitale économique ivoirienne. Selon une dame, officier de la Police
nationale, présente sur le lieu de l’accident, les recherches de la
fourgonnette et éventuellement les corps,
ont débuté à 15 heures GMT. Mais, que de tracasseries pour localiser enfin
l’engin roulant au fond de l’eau sur le coup de 21 heures 11 minutes
GMT ! Ceci n’est qu’une étape. Sortir carrément l’automobile en question
de l’eau, relève du parcours du combattant. Les plongeurs, ne disposant pas
d’équipements adéquats en pareille circonstance récurrente du reste, ont fait
appel au service d’une Société privée de la place. Ses techniciens, dépassés
par l’événement et visiblement peu habitués à une opération sur l’eau, peinent
et paniquent par moment. Au bout du compte, les agents du service loué ramènent
l’amas de ferraille sur la terre ferme. Il était minuit une minute GMT (00 h 01
mn Gmt). A l’approche au grand galop de l’émergence, de ce qui précède, le
manque criard de matériels de premier secours, pourrait faire mentir le
gouvernement.
Kpess Kasa Kibaru