Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : Le rôle des huissiers de justice au centre d’un séminaire
Un séminaire de
sensibilisation et de vulgarisation de la Loi n°2016-992 du 14 novembre 2016
relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du
terrorisme à l’intention des huissiers de justice va se tenir du 27 au 29
juillet à Abidjan.
Lors d’une
rencontre avec la presse le mardi 25 juillet 2017 à Abidjan, M Kouadio Kouamé
Olivier, président du Comité de Lutte contre le blanchiment de capitaux et le
financement du terrorisme (LBC/FT), qui avait à ses côtés M Cissé Jules,
président de la Chambre nationale des huissiers de justice, a annoncé la tenue,
du 27 au 29 juillet 2017, du séminaire de sensibilisation et de vulgarisation
de la Loi n°2016-992 du 14 novembre 2016 relative à la lutte contre le
blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme à l’intention des
huissiers de justice.
« Le choix
des huissiers de justice se justifie par le fait qu’ils sont la porte d’entrée
et de sortie de l’administration judiciaire. Ils travaillent sur le patrimoine
des justiciables, ont accès à leur vie privée, à leurs comptes bancaires. Ils
sont l’œil et l’oreille du juge, leur rôle est donc important dans la lutte contre
le blanchiment d’argent », a indiqué M Kouadio Kouamé Olivier.
« Il s’agit
pour les huissiers d’être outillés, faire des constats et autres dénonciations
auprès des autorités », a ajouté le conférencier.
Au total 50
huissiers de justice bénéficieront de cette formation-sensibilisation placée
sous le co-parrainage du Ministre de l’Economie et des Finances et celui du
Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Cette activité s’inscrit dans
le cadre du renforcement des capacités des huissiers de justice en matière de
LBC/FT.
Les liens
étroits entre le blanchiment d’argent, le financement d’actes terroristes et
les activités criminelles telles que le trafic illicite de stupéfiants,
d’armes, de migrants, la traite de personnes, la corruption ont amené la Côte
d’Ivoire, à l’instar de la communauté internationale, à prendre des
dispositions juridiques et institutionnelles (dont la loi sus-indiquée) pour
lutter contre ces fléaux.
Hervé Gobou