Côte d’Ivoire: Bouaké s’illumine de mille feux pour l’an 2018
Le boulevard du carnaval de Bouaké a refusé du monde dans la nuit du
dimanche 31 décembre 2017 au lundi 1er janvier 2018.
Hommes, femmes, jeunes et adultes sont sortis massivement prendre part
aux géants feux d’artifice marqué par un giga concert de réjouissance.
Une première dans la capitale de la région du Gbêkê. Un cadeau de nouvel
an offert par le Ministre des Transports, Amadou KONE, natif de Bouaké.
Malgré le vent sec d’harmattan et ses aléas, les habitants de la capitale
de la paix, en présence des cadres de la région, n’ont pas boudé cet instant de
plaisir marqué par les prestations d’artistes de renom.
Successivement, Mawa Traoré, Claire Bahi, la paire Yodé et Siro et Fadal
Dey, à travers des lives, ont fait vibrer le cœur du public bouakois qui ne
pouvait s’empêcher, à chaque fois de fredonner leurs mélodies bien connues.
Lorsque retenti minuit, le ministre Amadou KONE, installé sur le podium
avec à ses côtés son collègue Sidy TOURE et le Préfet de région, KONIN Aka,
donne le top départ des feux d’artifice.
Et en moins d’une minute, le ciel de Bouaké commence à s’illuminer,
produisant un magnifique spectacle. C’est le délire total du public. « Bonne
année », « Bonne année »…, pouvait-on entendre ici et là.
Cette image qui contraste avec celles des années précédentes est le
témoignage que les filles et fils du Gbêkê s’inscrivent désormais dans une
nouvelle dynamique, celle de la renaissance de Bouaké !
La ville symbole de la réunification de la Côte d’Ivoire renoue ainsi
avec son passé glorieux. Un passé caractérisé par une ville de joie et de
gaieté, où les populations sans distinction d’ethnie, de région ou de religion,
se côtoyaient dans une harmonie sans faille.
C’est d’ailleurs ce qui fait dire au Ministre Amadou KONE que l’an 2018
est l’année de Bouaké : « Bouaké va changer en 2018 », a-t-il insisté tout en
exprimant sa ferme conviction pour cette vision.
Pour ce faire, il a saisi l’occasion pour lancer un appel à la cohésion
et à la solidarité de tous les fils et filles de la région du Gbêkê. « C’est le
préalable à tout développement », a-t-il souligné.
Makan HEMA
Correspondant Régional