La cote d’ivoire est premier producteur de noix de cajou avec envions 650 mille tonnes en 2016 et 90% de cette production est exportée en Asie, au Brésil, en Afrique du Nord, mais il existe beaucoup de difficultés pour réaliser cet exploit. En vue de résoudre les problèmes rencontrés par la filière cajou les journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (JNEC-CI) sont organisées du 24 au 25 février 2017 au Radisson Blue hôtel d’Abidjan par l’association des exportateurs de cajou de Cote d’Ivoire (AEC-CI).

«Nous passons des contrats avec des acheteurs au Vietnam, nous exécutons le contrat  et au moment du payement nous avons juste une partie du payement et l’autre partie est retenue car à l’arrivée du produit la qualité ne répond pas à ce dont il souhaite » » a souligné au cours de son allocution M. Aboubacar Diaby président des exportateurs de cajou en Côte d’Ivoire. Pour résoudre le problème de conservation de la noix brute de cajou dans les entrepôts et inciter les paysans à produire d’avantage des noix de qualité, l’AEC-CI a initié cette rencontre qui une plate-forme d’échange entre les acteurs nationaux de la filière ,les commerçants et acheteurs internationaux dans l’objectif de mettre en place des stratégies pour mieux vendre la noix de cajou made in Cote d’Ivoire à l’étranger entendant la réalisation du programme de transformation de la noix au plan local.

Prenant la parole, Le Ministre du commerce Souleymane Diarrassouba représentant le premier Ministre a indiqué que le gouvernement est engagé à accompagner les exportateurs afin de tirer  profit de la commercialisation du cajou « « Le taux de transformation qui est aujourd’hui en dessous de 10% doit être autour des 100% sinon à un niveau réalisation très  satisfaisant à l’horizon 2020, et le gouvernement y travail » a dit le Ministre du commerce.

N .A