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Canton Akouè : Augustin Thiam remporte la victoire et met à nu les malversations contre sa personne

Ivoirinter24 13 Juin 2017 - 08H29

Le 1er juin 2017, la Cour Suprême a mis un terme aux gesticulations d’Augustin Dahouet qui n’a eu de cesse de contester la légitimité d’Augustin Thiam , le Chef du Canton Akouè et par ailleurs, Gouverneur du District autonome de Yamoussoukro. La juridiction suprême a reconnu la légitimité de ce petit-fils du président Houphouët Boigny, désigné, selon le rituel en vigueur,  pour succéder à l’ancien Chef du Canton Akouè Nanan N'gô II, décédé.

 

Le Gouverneur Augustin Thiam, Chef du Canton Akouè, vient de remporter une victoire importante. Pendant longtemps contesté par le sieur Augustin Dahouet, qui lui déniait toute légitimité à prétendre au trône des Akouè, il a vu son droit et son autorité reconnus, le 1er juin dernier, par la Cour Suprême. Une décision qui met un terme à un débat qui n’en finissait pas.

En effet, Augustin Dahouet et ses complices n’ont pas arrêté de multiplier les artifices et arguties pour pourrir la vie à Augustin Thiam. Mais, pour comprendre cette affaire, il ne serait pas inutile de remonter le temps. Soit jusqu’en 1974, année où, la génitrice du susnommé, née  Dame Ouffouet Monique, a décidé, pour des raisons que l’on devine aisément, aujourd’hui, de changer son patronyme pour prendre celui de Houphouët-Boigny comme le certifie la grosse N° 66 du 14 juin 1974 du Tribunal de 1ère Instance de Bouaké dont nous détenons une copie. 

Ce changement d'identité est motivé par sa volonté de devenir fille de la famille, notamment de Augustin Houphouët-Boigny,  un frère cadet de Félix Houphouët-Boigny, décédé en 1938.

Aussi, dame Ouffouet Monique, s’appellera-t-elle, à compter de cette date, Houphouët Boigny Monique.

 

Elle a aussi demandé à faire changer le nom de son père. Mais pas seulement. Ayant découvert que Augustin Houphouët, celui dont elle prétend être la fille, est mort en 1938, alors qu’elle est née en 1942. Soit quatre (4) ans  après la mort de son prétendu père. Il va, également, changer son année de naissance. Elle demande donc au tribunal de Bouaké d’augmenter son âge de 5 ans, et de la faire naître en 1937... En d’autres termes, pour naitre une année avant la mort de celui dont elle se prétend la fille…Ouf !

 

Comment s’étonner que le sieur Augustin Dahouet, devenu, par la volonté de sa mère, un descendant du président Houphouët Boigny, revendique, lui aussi, le trône des Akouè? N’a-t-il pas de qui tenir ? Et surtout, ne suit-il pas, par cette attitude, le destin que lui a tracé sa génitrice ? Quant celui-ci, pour élargir les sillons tracés par sa mère s'établit un prétendu arrêté de nomination délivré selon lui par le royaume de Walèbo. Un faux, que nous pouvons prouver.

 

De plus, Selon le numéro d'établissement de l'arrêté d’Augustin Daouhet, il a été le seul et unique délivré par le Walèbo.  Il n'y en a pas eu avant et il n’y en a pas eu un autre après.  Si le royaume Baoulé de Sakassou était habilité à délivrer des arrêtés de nomination des chefs canton, ce qui n’est pas le cas, il ne se serait pas arrêté à un seul. Vu le nombre de cantons que compte ce peuple. 

 

Mais, la chefferie traditionnelle qui a ses réalités ne saurait tomber entre les mains du premier venu. C’est le sens de la victoire du Gouverneur Augustin Thiam sur son plus grand détracteur. Une victoire confirmée le samedi 10 juin dernier par la présence de Nanan Boigny N’dri III (le nom de règne du Chef du canton des Akouè) au nombre des chefs canton grand centre, lors du meeting de soutien aux actions de paix et de développement des présidents Ouattara et Bedié. Il a été invité dans le protocole de Nanan Assi Ettien chef de canton de Tiassalé, porteur du message Nanan N'gaTanoh Monique, reine du Walèbo qui dirigeait la délégation de la chefferie traditionnelle présente à ce rassemblement. On imagine difficilement, cette garante de la tradition, associer un  usurpateur à une telle manifestation.

En toute logique, Nanan Kouassi N’gô III (nom de règne que s’est attribué Augustin Dahouet) devrait tirer toutes les conséquences de son absence à ladite cérémonie. Surtout que cela vient s’ajouter à l’arrêt de la Cour Suprême qui met un terme à ses gesticulations. Acta est fabula ! Comme disent les latins (la pièce est finie).

 

Christ Kemondé

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