Travail domestique décent : Le RIDDEF livre son rapport de mission d’imprégnation de l’expérience marocaine
Aider à l’établissement d’une société
juste et soucieuse de la protection des catégories vulnérables que sont les femmes et les enfants mais aussi outiller
les femmes à la base à l’exercice de leurs droits pour leur propre
développement. Telle est la vision du Réseau Ivoirien pour la Défense des
Droits de l’Enfant et de la Femme
(RIDDEF) qui a livré à la presse et aux organisations de la société civile son
rapport de mission d’imprégnation au Maroc du 9 au 13 juillet 2017, avec
l’appui financier et technique de la Friedrich Ebert Stiftung (FES). C’était le
lundi 27 novembre 2017 au siège de FES à Cocody, Abidjan.
Le représentant résident de la
Fondation Friedrich Ebert Stiftung, Thilo Schöne a salué l’engagement et la collaboration
excellente dont a fait preuve le RIDDEF pour cette mission au Maroc démontrant son désir de garantir le droit
de ces travailleuses et travailleurs pour une rémunération équitable et
une vie décente.
Pour la Présidente du Réseau Ivoirien
pour la Défense des Droits de l’Enfant
et de la Femme, Chantal Ayemou « Le Maroc est l’un des rares pays en Afrique et dans le
monde, à réglementer le secteur du travail domestique, à travers l’adoption de
la loi n°19.12 relative aux conditions d’emploi des travailleurs», ainsi ce texte cite « l’obligation d’établir un
contrat de travail, de faire bénéficier le travailleur de la couverture sociale
et de périodes de congés, ainsi que de la protection contre les travaux
dangereux, outre la formation, l’interdiction des intermédiaires physiques
rémunérés et la mise en place de peines répressives en cas de violation de la
loi », a-t-elle expliqué.
Notons que l’étude du RIDDEF en 2014 indique que 95% des filles domestiques travaillent plus de 8 heures
par jours et 35% ne bénéficient d’aucun repos, et le salaire moyen est de 23 027
FCFA.
Ciss Toum