Après son interpellation à Montéral, Martial Ahipeaud parle enfin : « Je serai expulsé le 11 juin, du Canada »
Martial Joseph Ahipeaud, président de l’Union pour le développement et des libertés (UDL) et par ailleurs premier secrétaire général connu de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), mais deuxième secrétaire général, dans les faits, sera expulsé du Canada, ce lundi11 juin 2018. Et pour cause, la police canadienne lui reproche d’avoir appartenu à une « organisation subversive » qu’est la Fesci. Martial Ahipeaud arrestation Canada.
Le président de l’UDL a été interpellé dans la nuit du jeudi au vendredi 8 juin 2018 à l’aéroport P. Elliot Trudeau de Montréal (capitale du Canada), au moment où il regagnait la Côte d’Ivoire, après un premier séjour aux Etats-Unis. La police canadienne lui reproche d’avoir appartenu à un mouvement terroriste. « La preuve documentaire démontre que Martial Joseph Ahipeaud a été membre fondateur et premier secrétaire général de la Fesci en Côte d’Ivoire ».
Selon la police canadienne, la preuve démontre que « les actes de violence attribués aux membres de la Fesci témoignent de l’emploi d’une méthode terroriste afin d’atteindre des objectifs politiques, soit le maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo et son parti le Front populaire ivoirien (FPI) ».
« LA FESCI EST UNE ORGANISATION QUI S’EST LIVRÉE À LA SUBVERSION CONTRE DES INSTITUTIONS DÉMOCRATIQUES AU SENS OÙ CETTE EXPRESSION S’ENTEND AU CANADA »
L’une des griefs de la police au syndicat des étudiants est le manque de condamnation de ses actes. « Les leaders de la Fesci n’ont jamais condamné les actes de violences perpétrés par les membres du groupe ou tenter d’enrayer cette violence ». Avant d’ajouter « au contraire, la brutalité a été considérée comme un moyen légitime pour le groupe d’atteindre ses objectifs politiques et criminels »....Lire la suite sur www.ivoiresoir.net/