Enseignement supérieur : La CNEC annonce l’acte 3 de la marche verte le 14 mars prochain
La Coordination
Nationale des Enseignants du Supérieur et des Chercheurs de Côte d'Ivoire (C.N.E.C),
a annoncé ce jeudi 7 mars 2019, au cours d’une conférence de presse, l’acte 3 de la marche verte, jour prévu pour la tenue
d’un atelier de rentrée pour l’année académique 2018-2019. C’était au siège dudit syndicat face à la presse
nationale et internationale.
Selon Secrétaire
général adjoint (Sga) de la CNEC, Koffi Edmond, le ministre de
l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a indiqué que le jeudi
14 mars 2019, vas se tenir un atelier de rentrée d’un jour, qui vas passer aux
cribles, les maquettes pédagogique de l’ensemble des universités publiques de Côte
d'Ivoire (volume horaire, charge horaire, taux horaires) et tous ce qui tourne autour des heures
complémentaires a-t-il souligné.
Au terme de
cet atelier sera produit un document consensuel devant régir l'ensemble des
maquettes pédagogiques et les heures complémentaires, pour ne pas avoir les mêmes
éléments qui vont venir entacher l'année
scolaire.
C’est à l’issue
d’une Assemblée générale tenue le 1 mars 2019, a été obtenue, la suspension du
mot d’ordre de grève pour une période de 2 semaines. Ce même jour a été obtenu
la libération du secrétaire général, CNEC Prof. Johnson Kouassi Zamina et du
collègue Dade Joel Maxime.
« Nous
voudrions prendre le devant des choses, c'est pourquoi nous allons organiser le
jeudi prochain l’acte 3 de la marche verte », a-t-il révélé. Avant de
préciser que « la cause de nos revendications, c’est la mal
gouvernance », a insisté le SG de
la CNEC, Johnson Zamina, s’exprimant pour la première fois face à la presse après
son incarcération.
Le professeur
Johnson a tenu à saluer le professionnalisme de la police nationale. « Merci aux
policiers qui nous ont traité de manière professionnelle. De la préfecture
jusqu’au violon, du parquet jusqu’à la ‘‘MACA’’. C’est même des policiers qui
nous ont donné à manger. (…) Nous n’avons pas été violenté», a-t-il rassuré.
Le fait que
les salaires des enseignants membres de la CNEC soient « sous contrôle », voir «encore
sous scellé ». Ce sont 24 personnes qui sont visées par cette mesure. C’est
un problème purement « politique », la solution sera « politique »,
a renchérit le premier porte-parole de la CNEC.
La CNEC dit
néanmoins ne pas reconnaître les chefs d’accusations qui ont été retenu contre le
SG Jhonson qui sont entre autres ; trouble politique, trouble à l'ordre publique,
séquestration, menace et injure.
C.T